A l’heure où le gouvernement envisage de supprimer la tranche à 20 % de la taxe sur les salaires, qui frappe les rémunérations annuelles supérieures à 152 279 euros, l’UNAPL s’étonne qu’aucune mesure d’allègement ne soit en revanche prévue pour les TPE du secteur de la santé et des agents généraux d’assurances.
Si l’objectif d’attirer sur le territoire français des compétences financières situées Outre-Manche est tout à fait défendable, il paraîtrait encore plus indispensable de réduire les effets néfastes de cette taxe sur l’emploi. Par sa nature même, la taxe sur les salaires constitue un frein à l’embauche et au dynamisme des rémunérations dans les petites entreprises, en particulier du secteur des activité libérales.
Pour remédier à cette situation, l’UNAPL propose, de longue date, une mesure parfaitement réaliste car très peu coûteuse pour les finances publiques : un relèvement significatif de la franchise de taxe. A son niveau actuel de 1 200 euros, la franchise permet d’éviter le paiement de la taxe aux cabinets libéraux n’employant qu’un seul salarié rémunéré au niveau du SMIC. Il faut aujourd’hui aller plus loin !
Ce geste en direction des TPE libérales supprimerait un obstacle majeur à la création d’emplois dans ces entreprises.