Dans le cadre de la présentation du budget 2018, le gouvernement a indiqué, ce mercredi 27 septembre, qu’il allait moins taxer les hauts salaires de la finance et de l’assurance.
L’UNAPL dénonce le cadeau de 140 millions d’euros fait aux entreprises concernées, c’est-à-dire les banques, assureurs et groupes financiers plutôt que la suppression de la taxe sur les salaires qui était le geste attendu pour stimuler la création d’emplois là où existent les gisements les plus importants, c’est-à-dire pour les entreprises libérales de santé et d’assurances qui emploient des collaborateurs avec des salaires plus représentatifs. Ce sont elles qui représentent les gisements d’emplois de demain. Les négliger dans un contexte de hausse du nombre de demandeurs d’emploi est difficilement compréhensible.
À travers cette mesure, le gouvernement adresse un très mauvais signal aux plus petites entreprises qu’il dit pourtant vouloir soutenir par ailleurs. L’UNAPL s’interroge sur la cohérence des choix du gouvernement en matière de soutien aux petites entreprises.