Depuis la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle et la démocratie sociale, la FNSEA, l’UDES et l’UNAPL sont désormais reconnues représentatives au niveau multiprofessionnel et national.
Le gouvernement choisit pourtant de les écarter de la conférence introductive qui se tient en présence des organisations interprofessionnelles (Medef, CGPME UPA) le lundi 7 juillet à 14h.
La FNSEA, l’UDES, l’UNAPL, qui rassemblent plus de 30% de l’emploi en France, dénoncent ce traitement inéquitable et le risque d’avoir une conférence sociale à deux vitesses, à l’heure même où les crispations économiques et sociales autour du Pacte de responsabilité nécessitent un rassemblement des forces vives le plus large possible.
Ces organisations agissent pourtant au plus proche des territoires et sont au cœur de l’économie de proximité. Elles sont, à ce titre, des acteurs de premier plan de la relance économique de notre pays.
Les 3 organisations demandent donc solennellement au gouvernement de procéder à l’élargissement de la représentation patronale qu’il a lui-même décidé. En outre, elles demandent qu’une grande attention soit portée aux propositions qu’elles formulent à l’occasion de cette conférence et notamment à leurs 50 propositions pour l’emploi.
Pour Xavier Beulin, Président de la FNSEA, Alain Cordesse, Président de l’UDES et Michel Chassang, Président de l’UNAPL « Le dialogue social ne peut pas se faire sans nous. Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. Les partenaires sociaux doivent être traités à égalité. Nous regrettons de ne pas être associés à la conférence introductive des partenaires sociaux avec le Président de la République. Nous aurions pu présenter des propositions innovantes, fédératrices et constructives, qui méritent d’être entendues pour contribuer au redémarrage de notre économie et à la création d’emplois de proximité non délocalisables ».