Alors qu’aucun ministre délégué n’avait été désigné pour prendre en charge le dossier des professions libérales au sein du premier gouvernement constitué par Élisabeth Borne, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) espérait que cet « oubli » serait rectifié à l’occasion du remaniement, or il n’en est rien.
Si l’UNAPL salue la nomination d’Olivia Grégoire comme ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, elle regrette que les professions libérales ne soient pas clairement identifiées dans ses attributions.
L’UNAPL est déçue du manque de considération du Gouvernement à l’égard des professions libérales alors que ce secteur représente 1 entreprise sur 3 dans notre pays mobilisant plus de 2,5 millions actifs dans les métiers du droit, de la santé et du cadre de vie. L’UNAPL demande une clarification à la Première ministre.
La désignation d’un ministre délégué clairement identifié sur les affaires des professions libérales est indispensable à la poursuite du dialogue constructif et du travail de modernisation du secteur libéral entamé durant le précédent quinquennat.
Michel Picon, président de l’UNAPL : « La désignation d’un ministre délégué en charge des professions libérales est indispensable et conditionne le futur des relations avec le gouvernement. Les professions libérales constituent un poids lourd de notre économie, avec plus de 1,7 million de professionnels libéraux qui emploient 1,1 million de salariés, soit 2,8 millions d’actifs. L’UNAPL n’acceptera pas la marginalisation de ce secteur sans réagir ».