Paris, le 26 juillet 2019 | L’UNAPL a rencontré cette semaine le Haut-Commissaire à la Réforme des Retraites (HCRR) et la conseillère technique en charge de la protection sociale et des comptes sociaux auprès du président de la République et du Premier Ministre , dans le cadre de la seconde phase de concertation sur les préconisations récemment remises au Premier ministre.
Le Président de l’UNAPL, Michel PICON, s’est fait le porte-parole des interrogations et vives inquiétudes des syndicats qu’il représente et rappelle sa demande initiale de limiter le régime universel à 1,5 PASS.
En premier lieu, les augmentations de cotisations envisagées pour certaines professions sont insupportables et doivent être corrigées.
Ensuite, il est urgent de dissiper le flou qui entoure certaines dispositions et conduit à la méfiance.
« Construire un système de retraite durable et équitable pour tous, professionnels libéraux inclus, ne pourra se faire que dans la confiance. Or, il ne saurait y avoir de confiance, sans transparence. C’est pourquoi, il est urgent que le Haut-Commissariat joue cartes sur tables en produisant les simulations précises et sincères attendues pour chaque profession » a réclamé Michel PICON, Président de l’UNAPL.
Ainsi, les promesses de diminution de l’assiette de cotisation restent encore très floues et appellent des explications. Le sort des réserves des régimes de retraite des professionnels libéraux, doit lui aussi être détaillé, ce qui n’est pas le cas. La destination effective des fonds collectés au moyen de la cotisation déplafonnée de solidarité identique, quel que soit le taux de cotisation, d’un montant de 2, 81 %, doit, elle aussi, être connue.
Les professionnels de santé libéraux conventionnés attendent pour leur part que les déclarations verbales concernant l’avenir de l’ASV appelé aussi PCV soient matérialisées.
Ces différents points doivent être clairement exposés. Des engagements précis et écrits, doivent être pris.
Concernant le périmètre du futur régime de retraite, l’UNAPL a proposé que celui-ci s’établisse à 1,5 PASS (60 000€), ce qui permettrait d’instaurer une base solidaire commune à tous les Français, en conservant, la possibilité de constituer une retraite supplémentaire.
L’UNAPL a prévenu le HCRR et l’Élysée de la nécessité de prendre en compte les spécificités des professions libérales dans le futur système universel, pour éviter que ce sujet ne devienne sinon un motif de crispation, un conflit de grande ampleur. Certaines professions, comme les avocats ont déjà lancé des mots d’ordre. L’UNAPL est plus que jamais, au nom des professions libérales, porteuse de propositions et la prise en compte de celles-ci ne doit pas être optionnelle