A l’occasion du point d’étape sur les concertations engagées par le Gouvernement sur la réforme du système de retraite, ce mercredi 10 octobre, l’UNAPL a indiqué qu’elle était en désaccord avec la mise en œuvre d’un système universel de retraite qui couvrirait les assurés dans la limite de 3 plafonds de la Sécurité sociale (PASS) condamnant les régimes complémentaires à disparaître.
L’UNAPL est fermement opposée à la disparition des régimes de retraite complémentaires des professions libérales. Ces derniers ont eu une gestion prévoyante et n’ont pas démérité.
Par ailleurs, l’UNAPL ne voit pas au nom de quoi leurs 26 milliards de réserves destinées à anticiper les fluctuations démographiques et financées exclusivement par les professionnels libéraux et leur revenu d’activité, viendraient soudainement à la rescousse d’autres régimes moins prudents.
S’agissant des cotisations, contrairement aux salariés qui en font supporter une part à leur employeur, les professions libérales assument seules la totalité de la charge de leurs cotisations de retraites. L’UNAPL refuse par avance toute augmentation du niveau de ces cotisations qui viendrait amputer le revenu net d’activité des professionnels libéraux.
En outre, l’UNAPL rappelle l’impérieuse nécessité de maintenir le dispositif de la retraite supplémentaire des professionnels de santé (ASV) inclus dans le contrat conventionnel qui les lie avec l’assurance maladie et permet l’accès aux soins.
Dans le cadre de la gouvernance du futur système de retraite envisagé par le Gouvernement, l’UNAPL revendique une visibilité pour les professionnels libéraux qui doivent être présents afin que leurs spécificités ne soient pas diluées dans le vaste ensemble qui se dessine.
L’UNAPL continuera à participer aux instances de concertation instaurées autour de ce dossier dans le cadre de la délégation U2P avec la ferme intention de défendre la place des professions libérales et leurs retraites.