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L’UNAPL participe pour la troisième fois à la Grande conférence sociale organisée par le gouvernement. Elle y vient avec toute l’exigence d’un employeur qui concentre plus d’un million d’emplois salariés et 2 millions d’actifs. Elle y arrive renforcée par la récente reconnaissance de sa représentativité nationale multi professionnelle.


Malgré cela, le gouvernement n’a pas voulu jouer le jeu d’un réel dialogue et d’une véritable concertation, en limitant la discussion de la première demi-journée à un huis clos autour du Président de la République, où seules les organisations professionnelles nationales interprofessionnelles (MEDEF, CGPME et UPA) étaient admises aux côtés des organisations syndicales de salariés. L’UNAPL estime qu’en « choisissant » leurs interlocuteurs, et en écartant, ainsi, les organisations que la loi vient pourtant de reconnaître représentatives, le gouvernement donne un signal très négatif. La situation très critique du pays, tant sur le plan économique, que sur le plan social, exige la mobilisation de toutes les forces vives. Ecarter 1 million de TPE libérales, qui offrent 1 million d’emplois de proximité non délocalisables et procurent, au total, une activité à 2 millions de personnes, est une erreur de stratégie.


Les entreprises libérales et l’emploi qu’elles offrent, indépendant ou salarié, sont autant d’atouts pour la France qu’il faut mobiliser pour stimuler notre économie. Pour que ce gisement d’emplois non délocalisables, répartis sur tout le territoire, se développe, il faut que le gouvernement réoriente son Pacte de responsabilité en direction des TPE. Pour l’instant ce programme qui concerne essentiellement les grandes entreprises, se trompe de cible, car les TPE constituent le premier gisement d’emplois dans notre pays.


Ce n’est donc pas en écartant les représentants des TPE libérales de la concertation avec le chef de l’Etat, où en réalité tout se décidera, que les lignes bougeront.


L’UNAPL n’a été invitée à participer qu’à 5 des 7 tables rondes prévues. Néanmoins, parce qu’elles sont un moteur de croissance et un modèle social, les entreprises libérales, pourtant tentées par le boycott de cette « grand-messe », ont tenu à apporter leurs contributions et propositions.


L’UNAPL souhaite que l’Exécutif prenne pleinement la mesure des spécificités des entreprises libérales, qui représentent 26 % des entreprises françaises, pour l’essentiel des TPE, et accorde une écoute attentive à leurs propositions et demandes, notamment concernant le Pacte de responsabilité.

S’installer en profession libérale

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