La réforme des retraites, présentée par la Première ministre le 10 janvier, est nécessaire pour l’équilibre financier des régimes et la pérennité de ceux-ci. Elle comporte les garanties que l’UNAPL attendait pour les professions libérales, et plus largement pour les travailleurs indépendants.
Le travail mené lors des différentes phases de concertation par l’UNAPL et l’U2P, dont je suis le premier vice-président, a permis de préserver les régimes autonomes des professions libérales et des avocats. Les professions libérales ont des spécificités et celles-ci se devaient d’être prises en compte dans l’élaboration de cette réforme.
L’UNAPL portait une mesure de justice importante pour la protection sociale des professions libérales : l’extension de la majoration de 10 % pour 3 enfants ou plus aux professions libérales affiliées à la CNAVPL. Aujourd’hui, les professionnels libéraux sont les seuls indépendants à être exclus du dispositif. Ce n’est pas acceptable. Grâce aux alertes lancées par l’UNAPL, le Gouvernement s’est montré ouvert à corriger ce manque d’équité et a déposé un amendement en ce sens dans le cadre de la réforme des retraites.
Une fois de plus, l’UNAPL se bat pour la protection sociale des professions libérales et elle est en passe d’être entendue. L’UNAPL sera un interlocuteur actif auprès des pouvoirs publics et des parlementaires tout au long de l’examen du texte et reste vigilante à ce que cette mesure soit intégrée au texte final sur la retraite.
Michel Picon,
Président de l’UNAPL