Le Gouvernement a dévoilé le 17 novembre dernier sa stratégie interministérielle bien vieillir, qui constitue la feuille de route et le socle d’une future loi de programmation pluriannuelle. Les acteurs du secteur du grand âge ont globalement salué l’annonce d’une loi de programmation, qui doit permettre d’adapter les besoins de prise en charge aux prévisions démographiques, mais ont déploré à l’unisson le manque d’un plan de financement clair pour l’accompagner. Cette loi de programmation devrait ainsi compléter la proposition de loi sur le grand âge dont l’examen, suspendu depuis le mois d’avril, a repris à l’Assemblée nationale le 20 novembre. La loi actuellement examinée par les députés contient notamment des mesures visant à lutter contre la maltraitance dans les Ehpad, après le scandale Orpea, ou encore à faciliter le travail des aides à domicile grâce à l’obtention d’une carte professionnelle. La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a assuré que la future loi de programmation « fixera un cadre, des objectifs à atteindre d’ici à 2030 et des modalités de financement ».
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