L’auto-entrepreneuriat ne cesse de gagner du terrain chez les travailleurs indépendants (artisans, commerçants, professions libérales). Selon les données statistiques de l’Urssaf récemment mises à jour, les autoentrepreneurs représentaient, à la fin de l’année 2020, plus de la moitié (50,7 %) des quelque 3,8 millions d’actifs de cette catégorie. Une proportion qui semble appelée à augmenter si l’on en juge par les évolutions observées ces dernières années : 78,9 % du total des immatriculations en 2019 et 83,2 % en 2020. Cette formule est principalement plébiscitée par les jeunes (30 % des personnes immatriculées sous ce régime en 2020 avaient moins de 30 ans) et par les hommes.
Si les nouveaux autoentrepreneurs sont particulièrement présents dans les secteurs du commerce de détail et de la livraison à domicile, les activités libérales ne sont pas en reste. Des créations sous ce régime sont ainsi fréquentes dans les métiers du conseil aux entreprises ou aux particuliers, les métiers de l’enseignement ou dans des domaines plus spécifiques comme celui des activités artistiques ou de montagne.
Trop souvent désigné sous le nom de « statut », l’auto-entrepreneuriat n’est en fait ni plus ni moins qu’un régime fiscal et social particulier accessible aux indépendants réalisant un chiffre d’affaires ne dépassant pas un certain plafond (76 200 euros pour les activités libérales). Un régime dont le succès démontre à quel point la demande de simplifications est forte chez les candidats à la création d’entreprise.