Le président de la République a réuni, le 4 juin 2020, les partenaires sociaux, avec la ministre du Travail et le ministre de l’Économie, afin d’échanger sur les conséquences de la crise sanitaire, notamment sur l’apprentissage.
Partant du constat que « la crise sanitaire se transforme en crise économique et sociale », le Gouvernement a annoncé, dans le cadre de cette réunion, un plan de relance de l’apprentissage. Parmi les mesures annoncées à cette occasion, une aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis est créée. Elle remplace temporairement l’aide unique à l’apprentissage. Le montant de cette aide serait porté à 5 000 € pour les apprentis mineurs et à 8 000 € pour ceux qui sont majeurs. Avec cette aide, l’embauche d’un apprenti ne devrait représenter aucun coût pour l’employeur tant qu’il ne dépasse pas 20 ans. Au-delà, le reste à charge devrait représenter 175 € par mois pour 151 heures de travail à compter de 21 ans. La période en CFA est prolongée de trois à six mois dans l’attente de signer un contrat d’apprentissage : un jeune qui entrerait en CFA en septembre 2020 aurait ainsi jusqu’au 28 février 2021, soit la fin du versement de l’aide exceptionnelle, pour signer un contrat d’apprentissage.
Plusieurs professions parmi les professions libérales sont directement concernées par ce dispositif, dont le but est d’éviter que toute une génération de jeunes ne se retrouve sacrifiée en raison des difficultés économiques nées de la crise sanitaire.