Après la démission du Premier ministre Gabriel Attal, acceptée par le Président de la République le 17 juillet, le gouvernement est limité à la gestion des affaires courantes. Dans la Première interview accordée depuis les élections législatives, Emmanuel Macron a affirmé que rien ne bougerait avant « mi-août », soit la fin des Jeux olympiques de Paris. Une décision qui semble ainsi rejeter la proposition du Nouveau front populaire, qui a de son côté proposé de nommer Première ministre Lucie Castets, porte-parole et cofondatrice du collectif Nos Services Publics et directrice des finances et des achats à la Ville de Paris. Par ailleurs, les nouveaux députés, mais aussi les ministres sortants élus aux législatives, ont réélu la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet au perchoir le 18 juillet. Le Bureau de l’Assemblée nationale a été constitué. Mais malgré l’ouverture de la 17e législature, la session parlementaire pourrait bien tourner court. La démission du gouvernement bloque en effet la composition du Bureau de la conférence des présidents de commissions, qui fixe l’ordre du jour de l’Assemblée, et est habituellement partagé entre l’Assemblée et le gouvernement. De plus, les ministres ne peuvent plus porter de projets de lois hors situation d’extrême urgence. L’UNAPL renouvelle ainsi le message adressé par l’U2P aux nouveaux députés à l’issue des législatives, et appelle à « bâtir des majorités de projet » et à « sortir des combats idéologiques d’arrière-garde » pour poursuivre les chantiers stoppés par la dissolution.
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