Après les élections législatives anticipées du 30 juillet du 7 juillet, la France hérite d’une Assemblée nationale sans majorité claire, qui ne met pas fin à l’incertitude des dernières semaines. L’union de la gauche (NFP) est arrivée en tête du scrutin avec 178 sièges, suivie du parti présidentiel Ensemble (150 sièges) et du Rassemblement national (125 sièges). L’absence de majorité prolonge l’indétermination dans laquelle le pays est plongé depuis la dissolution. Les prochains jours devraient ainsi être cruciaux. Cohabitation avec la gauche, coalition centrale ou coalition anti-RN… Plusieurs scénarii sont possibles. Le Premier ministre Gabriel Attal a pour sa part présenté lundi sa démission, refusée par le Président de la République, et est donc maintenu à Matignon pour le moment. La nouvelle législature se réunira le 18 juillet à 15 heures, notamment pour élire le président ou la présidente de l’Assemblée nationale. L’UNAPL rejoint ainsi l’appel adressé par l’U2P aux nouveaux députés : « bâtir des majorités de projet » et« sortir des combats idéologiques d’arrière-garde ». (Lire le communiqué de l’U2P)
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