Dans le cadre du plan de redressement des finances publiques annoncé par le Premier ministre, trois chantiers ont été confiés aux partenaires sociaux : sur l’assurance chômage, le droit du travail et la suppression de deux jours fériés (proposition du Premier Ministre : lundi de Pâques et 8 mai). Outre l’éventuelle suppression de deux jours fériés, le gouvernement réfléchit également à une monétisation de la 5ème semaine de congés payés. L’UNAPL, au travers de l’U2P dont elle est membre fondateur, a déjà entamé des réflexions sur ce sujet et participera activement à ces discussions et aux négociations des Accords nationaux interprofessionnels (NAI) associés.
Sur la question du travail, au-delà du sujet réducteur des jours fériés, l’UNAPL tient à rappeler l’engagement professionnel des travailleurs indépendants et en particulier des professions libérales au service de la population, dont l’investissement en temps excède bien souvent les standards usuels en raison des charges administratives, mais également nourris par une véritable vocation. Cet engagement doit être plus justement reconnu et en conséquence, valorisé. L’UNAPL souligne ainsi que la valeur travail mérite d’être défendue dans toutes ses dimensions. « Elle ne s’oppose pas au repos, ni à l’équilibre personnel, dès lors que l’on reconnaît l’intensité de l’engagement consenti. Ce que les professionnels attendent, ce ne sont pas des mesures perçues comme stigmatisantes ou culpabilisantes, mais des dispositifs visant à améliorer la productivité, la reconnaissance et la juste rémunération de leur travail », a rappelé le Président de l’UNAPL dans un communiqué.