La crise sanitaire a entraîné un dérapage prévisible de la dette publique. La Cour des comptes chiffre à 170 milliards, sur deux ans, l’addition du « quoiqu’il en coûte ». Une dette alourdie de 190 milliards à 117 % du PIB.
Les chiffres sont certes colossaux, mais cet effort public a permis d’assurer le maintien de la cohésion sociale et de protéger les entreprises aux heures les plus sombres que nous venons de traverser.
Dans ce contexte, le plan de relance de 100 milliards d’euros mis sur la table à la rentrée 2020 par le ministre de l’Économie est plus que jamais vital.
Destiné à réactiver la croissance de notre pays, ee plan, vient de recevoir le soutien de l’Europe. Celle-ci approuve le plan français et va y contribuer à hauteur de plus de 5 milliards d’euros. Cette aide concrète, qui doit arriver avant la fin du mois de juillet, doit aussi bénéficier aux entreprises libérales. Nos entreprises et nos emplois au cœur des territoires doivent être soutenus au même titre que tous les autres secteurs professionnels.
Les aides européennes sont concrètes, tout comme le rôle joué dans les territoires auprès de nos concitoyens par les professionnels libéraux dans les secteurs du Droit, de la Santé, des Techniques et du cadre de vie.
Michel Picon
Président de l’UNAPL