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Dans son rapport annuel sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale, la Cour des comptes s’alarme des dérives budgétaires liées à la crise et demande à l’État d’intervenir. Et pour cause les déficits sont abyssaux : 40 milliards d’euros pour le Fonds de solidarité vieillesse (FSV, 1,7 % du PIB). C’est plus que les chiffres de la récession de 2009. Les sages de la rue Cambon relèvent 14,6 milliards d’euros de dépassement de la prévision inscrite en loi de financement pour 2020, pour l’essentiel au titre de la branche maladie (dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire : masques, tests, surcoûts de fonctionnement des établissements de santé, IJ, revalorisations…). En parallèle, les recettes se sont effondrées de 11 milliards d’euros par rapport à l’année 2019, à cause notamment du recours massif au chômage partiel et de la chute de l’activité économique. Face à ces constats, la Cour alerte : certes, les recettes sont dopées par la reprise économique et la dynamique de l’emploi, mais en parallèle, les dépenses continuent de grimper avec les investissements liés au Ségur de la santé, à la vaccination et au dépistage, rendant le système de financement insoutenable. La Cour s’inquiète également des prévisions contenues dans le PLFSS pour 2022 et de la poursuite des déficits (22 milliards d’euros) puis 15 milliards en 2023 et 2024. Le rapport appelle ainsi l’État à agir, et à cesser de financer les prestations sociales en partie grâce à l’emprunt.

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