Avec plus de 300 000 cas quotidiens d’infections au Covid-19, cette rentrée 2022 se fait en pleine crise épidémique. Le variant Omicron, très transmissible, fait craindre une nouvelle fois l’engorgement des services hospitaliers et la désorganisation de notre société. Le gouvernement a ainsi fait le choix de durcir les mesures d’accès au pass sanitaire en le faisant évoluer vers un pass vaccinal rendant l’obtention du pass par la seule vaccination et non plus par des dépistages réguliers. Ce ciblage des non-vaccinés a donné lieu à de vifs débats à l’Assemblée nationale et l’examen du texte de loi visant à instaurer le pass vaccinal a été suspendu par deux fois par les députés de la majorité. Le texte a finalement été adopté en première lecture à l’Assemblée jeudi 6 janvier à 5 heures du matin (214 voix pour, 93 contre, 27 abstentions) et son examen se poursuit au Sénat à partir du lundi 10 janvier. Le gouvernement espérait une mise en place du pass vaccinal au 15 janvier mais les retards pris dans l’examen du texte pourrait repousser cet objectif.
Par ailleurs, le gouvernement a fait le choix d’aménager les règles d’isolement des cas de Covid et des cas contact, afin de ne pas paralyser le pays. Ainsi, les cas contact vaccinés ne sont plus dans l’obligation d’un isolement total si leur premier test est négatif. Les règles d’isolement des personnes positives ont aussi été aménagées en fonction du schéma vaccinal de la personne infectée.