Ne confondons pas simplification et précipitation. L’examen du projet de loi de simplification économique est une opportunité pour débureaucratiser nos activités et simplifier le quotidien des entrepreneurs libéraux.
Mais attention, face à l’empressement dont font preuve le gouvernement et certains parlementaires pour simplifier – et faire des économies quoi qu’il en coûte – notre vigilance reste de mise.
Le projet de suppression des CESER, qui portait atteinte à la démocratie sociale dans les territoires, a fort heureusement été écarté en séance plénière par les députés, et ce grâce à notre mobilisation déterminée. Si c’est une victoire pour le maintien des CESER, d’autres points nous inquiètent.
Le rétablissement du calendrier initial de mise en œuvre de la facturation électronique, sans réel accompagnement, va peser inutilement sur les TPE-PME. Tout comme le rejet du « Test TPE-PME », porté par l’U2P, qui devra impérativement être rétabli dès la reprise des débats fin avril. Nos TPE doivent impérativement bénéficier de normes adaptées qui ne freinent pas nos activités dans un contexte économique déjà fragile.
Simplifier, oui. Jouer, non. Pas au détriment de la réalité du terrain. Pas au détriment des professions libérales. Et surtout pas en dérégulant les activités. Dans ce dossier, l’UNAPL continue de porter les intérêts des professionnels libéraux.
Denis Raynal, Président de l’UNAPL