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Paris, le le 11 octobre 2024 | L’Union nationale des professions libérales (UNAPL) exprime sa vive inquiétude au lendemain de la présentation du Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025 en Conseil des ministres.

En tant qu’acteur majeur de l’économie, représentant une entreprise française du trois, dont l’essentiel sont des TPE avec 3 millions d’actifs, l’UNAPL déplore les mesures indifférenciées annoncées, qui affecteront directement les entreprises libérales à travers leur capacité à recruter et former des jeunes. 

En particulier, l’UNAPL regrette profondément la réduction des aides publiques à l’embauche des apprentis, une mesure qui fragilise un outil essentiel de développement et d’intégration professionnelle.

L’apprentissage et les contrats de professionnalisation sont des piliers pour valoriser les métiers du secteur libéral. Ces dispositifs permettent non seulement de former la future génération de professionnels, mais aussi de soutenir la pérennité de nombreuses TPE libérales.

L’UNAPL déplore également la suppression des exonérations et des allègements de certaines cotisations socialesC’est un coup dur pour les TPE libérales qui risque de freiner la dynamique d’embauche dans un secteur qui contribue pourtant activement à l’emploi local et à la cohésion sociale.

Enfin, malgré ses demandes réitérées, l’UNAPL ne trouve pas dans ce projet de budget, la réponse à ses demandes de clarification sur les rémunérations des dirigeants de sociétés d’exercice libéral (SEL) qui constituent pourtant un enjeu de simplification et de justice fiscale. Cette absence de mesures spécifiques pour répondre aux besoins du secteur libéral laisse un sentiment d’incompréhension et de déception.

L’UNAPL appelle le gouvernement à revoir ces dispositions budgétaires et à rétablir un soutien fort à l’apprentissage et à l’embauche dans les TPE libérales. L’UNAPL reste disponible pour engager un dialogue constructif afin de trouver des solutions concrètes adaptées aux réalités du secteur.

Christophe Sans, Président de l’UNAPL : «La suppression des aides à l’apprentissage est un signal désastreux envoyé aux jeunes, aux entreprises libérales et à l’avenir de nos métiers. Ces dispositifs sont essentiels pour transmettre nos savoir-faire et préparer la relève. De plus, les mesures concernant les cotisations sociales affaibliront une dynamique d’embauche qui participe par ailleurs à la vitalité économique des territoires. Le gouvernement doit impérativement entendre notre appel et ajuster le tir avant que des dommages irréversibles ne soient causés à nos entreprises. Nous sommes prêts à engager un dialogue constructif avec lui sur ces différents sujets. ».

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