L’UNAPL soutient les professionnels libéraux de Nouvelle-Calédonie touchés par les émeutes et appelle à leur indemnisation.
Paris, le 23 mai 2024 | Suite aux récentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, causant de graves destructions, pillages et dégradations, l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) exprime son soutien à l’ensemble des professionnels libéraux affectés par ces événements tragiques. Parmi les victimes de ces violences, de nombreux acteurs économiques et de santé, y compris des professions libérales, ont subi des préjudices importants.
« Nous tenons à assurer tous les professionnels libéraux de Nouvelle-Calédonie de notre solidarité en ces moments difficiles. Ils sont au service de la population locale et jouent un rôle crucial dans la société. Leur travail est indispensable pour la communauté, et ils ne doivent pas être oubliés dans le processus de reconstruction », indique Christophe SANS, Président de l’UNAPL.
À l’occasion de la venue du Président de la République sur l’île, l’UNAPL appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures concrètes pour soutenir ces professionnels. Il est essentiel qu’ils puissent bénéficier du dispositif d’indemnisation au même titre que les autres acteurs économiques de l’île. Les dégâts subis notamment par les cabinets médicaux, les pharmacies et d’autres cabinets, ou agences des libéraux représentent un grave préjudice économique qui ne peut être ignoré.
L’UNAPL insiste sur l’importance de cette indemnisation pour permettre aux professionnels libéraux de continuer à exercer leurs missions dans des conditions dignes et sécurisées. Elle demande au gouvernement de mettre en place un plan d’aide spécifique pour les professions libérales touchées par ces émeutes.
« Les professionnels libéraux sont un pilier de l’économie et indispensables au maintien du lien social en Nouvelle-Calédonie. Il est impératif que leur situation soit traitée avec la plus grande attention et qu’ils reçoivent le soutien nécessaire pour surmonter cette crise », a ajouté Christophe SANS.