Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a indiqué jeudi que « tout ce qui doit être fait sera fait » pour aider les entreprises à « passer ces semaines de couvre-feu avec un impact économique le plus réduit possible ». Ces mesures ciblent pour l’essentiel les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.
Toutefois, grâce à la mobilisation et aux interventions de l’UNAPL, certaines professions libérales impactées lourdement par le crise, ont été ajoutées sur les listes.
Parmi les dispositifs proposés, l’UNAPL retient :
- le prêt garanti par l’État (PGE), que les entreprises pouvaient initialement souscrire jusqu’au 31 décembre, et qui sera prolongé de six mois jusqu’au 30 juin 2021 ;
- le fonds de solidarité, qui est simplifié et élargi. Les entreprises de moins de 50 salariés qui sont installées dans les zones de couvre-feu et qui ont perdu 50 % de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019 pourront en bénéficier ;
- les exonérations totales de cotisations sociales patronales pour les entreprises de moins de 50 salariés qui perdent 50 % de leur chiffre d’affaires.
Le Gouvernement va poursuivre ses discussions avec les représentants des entreprises, dont l’UNAPL, pour continuer à adapter ce dispositif d’aide et de soutien.