Le déconfinement est en vigueur depuis le 19 mai, et le calendrier de l’évolution des aides mises en place pour faire face à la crise se dessine pour les entreprises. Un décret prévoit tout d’abord d’encourager le développement de l’activité partielle de longue durée (APLD) en prolongeant jusqu’au 30 juin la neutralisation des périodes de confinement. Jusqu’à cette date, les employeurs pourront recourir à l’APLD sans que la réduction d’activité de leurs salariés ne soit limitée à 40 % de la durée légale (ou 50 % sur décision administrative). Le dispositif exceptionnel d’activité partielle est, lui, prolongé une nouvelle fois jusqu’au 31 mai 2021 et les modalités de la baisse progressive de la prise en charge de l’activité partielle ont été précisées : à partir du 1er juin, le taux de l’allocation d’activité partielle versée aux employeurs diminuera de 60 % de la rémunération antérieure brute à environ 50 %, puis il passera à 36 % à partir du 1er juillet 2021, à l’exception des entreprises fermées administrativement et celles relevant des « secteurs protégés » qui continueront à bénéficier d’un reste à charge nul.
Les aides exceptionnelles à l’embauche des jeunes et alternants, portées par l’UNAPL et l’U2P, sont pour leur part ouvertes aux employeurs jusqu’au 31 décembre 2021 (plafond à 1,6 SMIC depuis le 1er avril). L’aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans ainsi que celle appliquée dans le cadre des « emplois francs » sont quant à elles prolongées jusqu’au 31 mai 2021. Enfin, dans le cadre de la stratégie d’isolement, les arrêts de travail dérogatoires sont reconduits jusqu’au 1er juin 2021.