L’UNAPL a pris acte de la désignation d’un nouveau Gouvernement. Après le climat délétère qui s’était installé entre les professions libérales et leur ancien ministre de tutelle, l’UNAPL espère que l’arrivée d’un nouveau ministre permettra de nouer enfin un dialogue utile et constructif.
L’ancien ministre de l’Economie et du redressement productif, qui n’avait même pas pris la peine de recevoir l’UNAPL, entendait rendre les professions libérales règlementées responsables des difficultés économiques des Français, ignorant au passage que ces règles sont fixées par le législateur dans l’intérêt du public. Le démantèlement qu’il prétendait engager, en s’appuyant sur des rapports qu’il n’a jamais publiés pour écarter tout débat contradictoire et démocratique, était une aberration économique et sociale, préjudiciable aux consommateurs, et avait, c’est le comble, l’incongruité d’aller au-delà des préconisations de libéralisation de la Commission européenne.
L’UNAPL a bien noté que la réforme des professions règlementées faisait partie des priorités réaffirmées dernièrement par le Président de la République. Si des évolutions sont possibles, elles doivent être envisagées et discutées avec l’ensemble des professions libérales, en incluant la question de la préservation des emplois, mais aussi les évolutions nécessaires du secteur public dont les coûts devront être évalués et comparés dans le cadre de l’équité de traitement entre les secteurs privé et public.
L’UNAPL souhaite rencontrer d’urgence le nouveau ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique pour engager avec lui un travail de fond sur l’avenir des professions libérales.