Dans un entretien au Parisien paru ce vendredi 5 février, le ministre de l’Economie, indique son intention de « renforcer les pratiques de testing » afin de pénaliser les employeurs suspectés de discriminations à l’embauche.
L’UNAPL est particulièrement scandalisée par cette annonce insupportable qui vise à stigmatiser, une fois de plus, les employeurs dans le but de détourner l’attention sur l’inefficacité de la politique gouvernementale en matière d’emploi.
Le Gouvernement serait bien inspiré de se mobiliser sérieusement d’une part, pour créer un climat économique propice à l’activité des entreprises, et d’autre part, pour alléger les charges fiscales et sociales qui les écrasent et, enfin, pour simplifier le Code du Travail. L’UNAPL a formulé de nombreuses propositions pragmatiques et d’application immédiate afin de soutenir la création d’emplois dans les TPE libérales où d’importants gisements ont été identifiés. Celles-ci sont, pour la plupart, restées lettre morte.
Il n’est point besoin de testing, pour se rendre compte que le Gouvernement discrimine les TPE, et plus particulièrement les TPE libérales, en menant une politique économique qui aggrave leur situation. L’insécurité législative et réglementaire qui entoure les professions libérales, le fléchage des principales mesures fiscales et sociales en direction des grandes entreprises, en sont l’illustration. Et ce n’est pas le caractère anecdotique des mesures dites de simplification dévoilées cette semaine, qui va révolutionner la vie des TPE !
S’« il y a en France des barrières mentales et réglementaires » à lever, comme le prétend, toujours dans les colonnes du Parisien, le ministre de l’Economie, il est urgent que le Gouvernement se l’applique à lui-même. Il gagnerait à arrêter de parsemer d’embûches le chemin des entrepreneurs libéraux. Ces derniers sont d’abord là pour créer de l’activité, de la richesse et évidemment des emplois. Faire croire que la réponse à la crise actuelle et au chômage de masse réside dans le testing est choquant.