Dans le cadre des mesures exceptionnelles mises en œuvre pour faire face à la crise sanitaire, l’UNAPL s’était mobilisée afin que tous professionnels libéraux qui se trouvent dans l’impossibilité de poursuivre leur activité, qui doivent garder leurs enfants de moins de 16 ans à leur domicile, ou sont définis comme vulnérables au regard de l’épidémie, puissent bénéficier d’indemnités journalières comme les autres indépendants.
L’UNAPL a été entendue puisque le ministre des Solidarités et de la Santé vient de donner des instructions* à la Caisse nationale et aux caisses primaires d’Assurance-maladie afin qu’elles servent les indemnités journalières aux professionnels libéraux (hors professions médicales et paramédicales) s’il leur est impossible de travailler pendant la durée de l’urgence sanitaire.
Cette mesure est applicable pour les arrêts de travail à compter du 12 mars 2020 et le versement de ces indemnités s’applique au premier jour de l’arrêt de l’activité.
Pour ce qui concerne les professionnels libéraux de santé, ces derniers ne sont pas ciblés par cette disposition car une mesure dérogatoire, contrairement aux autres professionnels libéraux, les incluait déjà dans ce dispositif d’indemnités journalières.
Michel PICON, Président de l’UNAPL : « Le versement d’indemnités journalières pour tous les professionnels libéraux était une absolue nécessité. L’UNAPL avait alerté très tôt le Gouvernement sur ce sujet. Cette décision de bon sens va soulager de nombreux professionnels en difficulté. »
* Voir la lettre du ministre des Solidarités et de la Santé